Faire face à la résistance passive

La résistance passive peut prendre des formes complexes, indirectes, ce qui la rend difficile à identifier. Comment faire bouger les choses ?

Comment faire face à la résistance passive ?

La résistance passive, au-delà de ce que peut évoquer l’Histoire (manifestation non violente, protestation symbolique…), se trouve aussi dans le monde du travail. Elle peut prendre des formes complexes, indirectes, ce qui la rend alors difficile à identifier et à résoudre. Face à un collaborateur réticent, en retrait, le blâmer est inutile ; mais espérer que cela change tout seul l’est tout autant ! Alors comment faire bouger les choses ?

Comment faire face à la résistance passive

« Interroger, c’est enseigner. »

Xénophon, philosophe de la Grèce antique

Résistance passive : de quoi parle-t-on ?

La résistance passive, c’est lorsque certains disent « oui », mais ne font pas forcément… Cela se traduit souvent par un sentiment de désintérêt, voire de lassitude, de démotivation.

Les signaux verbaux et non verbaux y jouent un rôle essentiel car ce sont souvent eux qui révèlent cette résistance passive et permettent ainsi de l’appréhender.

En voici quelques exemples, que les formateurs du Gymnase du Management ont remontés du terrain grâce aux témoignages des apprenants :

  • « Un de mes collègues avait accepté de participer à une réunion ; il vient de décommander et c’est la 3ème fois que cela se produit. »
  • « J’ai fait une demande à un collègue qui m’a répondu : « ta demande est compliquée, il faudrait revoir notre process… avec la charge actuellement, ça va me prendre un peu de temps. Je ne sais pas, 7 jours… ». »
  • « En réunion d’équipe, mess collaborateurs n’expriment pas leur avis ; certains haussent les épaules, ont les bras croisés, ou regardent même leur téléphone. »
  • « Chaque mois, mon collaborateur actualise son reporting avec 1 à 2 jours de retard. Je le lui dis ; il me répond « oui oui » mais rien ne change. »

Prenons cette dernière situation comme exercice de réflexion pour la suite.

Que faire face à la résistance passive ?

Rappel du contexte : un collaborateur dit qu’il avance sur les tâches mais il ne les finit jamais, ou jamais dans les délais.

Pour faire avancer les choses, les formateurs du Gymnase du Management proposent une première piste : prendre un temps de réflexion, seul, en amont.

L’objectif : poser un diagnostic précis de ce qu’il se passe avec le collaborateur, en posant les mots justes et en identifiant des faits concrets.

Pour prendre de la hauteur quant à cette situation, l’équipe du Gymnase du Management suggèrent 4 questions (parmi d’autres) auxquelles vous pouvez répondre :

  • En quoi le retard qu’il cumule sur les tâches est-il un problème pour moi ?
  • Quelles sont les conséquences directes et concrètes sur MON quotidien ?
  • En quoi suis-je légitime pour lui demander d’agir autrement ?
  • Qu’y gagnera-t-il ?

Peut-être trouverez-vous ces questions naïves voire « simplistes » ? Elles le sont surement un peu… mais il semble que les réponses ne sont pas toujours aussi immédiates que l’on pourrait imaginer… Faites l’exercice ! 😊

Et une première action face à la résistance passive…

Il est à rappeler que ce questionnement est un préalable à toute volonté de faire changer la situation dans le sens voulu. Il existe bien évidemment une méthode concrète et pratique en 3 points, que les formateurs du Gymnase du Management vous invitent à découvrir dans le module « Agir devant la résistance passive »

Et, comme indiqué dans la vidéo, la première action est : parler de ce qui fâche !

Pour aller plus loin :

 

► Et si votre collaborateur s’oppose à votre proposition d’en parler ?… Découvrez notre article Comment répondre à une objection

 

► Accédez à une démonstration de notre module de formation « Agir devant la résistance passive »

 

► Pour visionner d’autres vidéos « how to », rendez-vous sur notre chaîne YouTube !

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