Manager en transverse

Manager en transverse, c’est manager différents métiers et compétences au sein du même entreprise. Et pour faire avancer les projets, on a besoin d’être écouté, suivi. Comment se faire entendre sans le « sésame » de la position hiérarchique ?

Qu'est-ce que "manager en transverse" ?

Manager en transverse, c’est manager différents métiers et compétences au sein du même entreprise. Et pour faire avancer les projets, on a besoin d’être écouté, suivi. Comment se faire entendre sans le « sésame » de la position hiérarchique ?

Extrait du module de formation Manager en transverse

Image issue de notre module Manager en transverse, même à distance

L’avis de Simon Sinek sur l’histoire de Martin Luther King

1963. Washington. Lincoln Memorial place. 250 000 personnes s’y retrouvent au nom de leur conviction. Tous sont là pour écouter le Docteur Martin Luther King… Pourtant, pas une invitation n’a été lancée, aucun site Internet pour s’assurer du lieu, de l’endroit !

Simon Sinek* commente :

« Ces gens ne sont pas venus pour voir le Docteur King, ils n’ont pas suivi l’homme. Ils sont venus pour ce en quoi Luther King croit et ce en quoi chacun croit ! Honnêtement Luther King n’est pas le seul bon orateur de son époque, il a certes de bonnes idées, mais aussi beaucoup de mauvaises. Néanmoins, il a un talent : sa foi dans une justice sociale. Il fait le tour des Etats-Unis pour répéter haut et fort ce en quoi il croit et non pour détailler son plan politique. Et en 1963, son discours historique démarre par « I have a dream », pas par « I have a plan »… C’est pour cela qu’il est un leader suivi et rassembleur ! »

Qu’est-ce que le leadership ?

Le leadership… de quoi parle-t-on ? Le leadership est-il acquis ? Inné ? En 1974, le professeur Stogdill pointait déjà 350 définitions et théories différentes. Ces 100 dernières années, 3 thèses se sont confrontées :

Dans les années 30, la thèse du « leader né, du Grand Homme ». Seuls ceux possédant des dispositions naturelles supérieures à la moyenne peuvent montrer la voie.

Dans les années 70, on considère le contexte… C’est l’approche « au bon endroit au bon moment » : chacun peut devenir leader à condition d’être là où il faut quand il faut pour révéler ses qualités et ses compétences. Ainsi, Le Docteur King porte un discours au moment où aux Etats-Unis, le mouvement pour les droits civiques se met en marche.

Dans les années 2000, une troisième école de pensée apparait avec la thèse « des rituels de passage » : l’expérience accumulée par un individu participe à construire son leadership. Ainsi des parcours exigeants sont construits, parsemés de rites de passage jouant tels des accélérateurs d’expériences : expatriation, direction d’équipe, gestion de crise ou d’ultra croissance…

Talent personnel… contexte propice…. expérience initiatique… ?

Il y a probablement du vrai dans chacune de ces 3 approches. Mais un constat tout de même : la notion de leadership est indissociable de celle de groupe. Nul ne peut s’autoproclamer « leader »…

On n’est leader qu’aux yeux d’autrui !

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